Base de données d'information de "No Pass Aix"
Infodémie officielle:
L'INFODÉMIE SELON L'O.M.S.:
Sur les 3 liens de l'OMS ci-dessous: l’infodémie est un concept établi par l’OMS sur la base d’une analogie structurelle entre la diffusion d’informations fallacieuses et celle d’une épidémie virale. Selon l’OMS, l'infodémie se définit donc comme « une surabondance d’informations, notamment d’informations fausses ou trompeuses, dans les environnements numériques et physiques pendant une situation d’urgence » (OMS ; 27 juin 2022). Du fait de la confusion qu’elle engendrerait, cette infodémie serait susceptible d’entraîner « une détérioration de la santé mentale et du bien-être émotionnel, ainsi qu’une baisse de la confiance dans les autorités sanitaires » (OMS ; 27 juin 2022), car « il a été observé que les individus éprouvaient de la détresse sur le plan mental, social, politique et/ou économique à cause d’informations trompeuses et fausses sur la santé, diffusées sur les médias sociaux pendant les pandémies, les situations d’urgence sanitaire et les crises humanitaires »
(OMS ; 1 septembre 2022).
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Comme le résume en définitive l'OMS, « La gestion des infodémies s’appuie sur des outils et des techniques visant à réduire et à atténuer les effets néfastes de la désinformation dans le domaine de la santé. L’infodémie liée à la COVID-19 se caractérise par une surabondance d’informations – y compris des informations inexactes ou obsolètes – partagées par voie numérique, d’une personne à une autre et au moyen d’autres médias et canaux. L’interconnectivité mondiale et la numérisation permettent à ces types d’informations de voyager plus loin et plus vite que jamais, donnant aux populations des informations qui ne sont souvent ni fiables, ni actualisées, ni pertinentes. Ces infodémies peuvent être sources de confusion, de méfiance à l’égard des autorités sanitaires et de préjudices pour la santé » (OMS ; 14 septembre 2022). Partant de ce constat, l’OMS considère que « les secteurs de l’éducation, des télécommunications, de l’alimentation et de la médecine ainsi que de la protection des consommateurs peuvent être des partenaires dans la gestion des infodémies. Par exemple, dans le domaine de l’éducation, les programmes d’enseignement pourraient intégrer des connaissances sur la santé, le numérique et l’information » (OMS ; 14 septembre 2022).
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Sur le lien de l'OMS ci-dessous: définissant l’infodémie comme « la disponibilité excessive d’informations, y compris des informations fausses ou trompeuses, dans les environnements numériques et physiques et susceptible de représenter un risque sanitaire important, souvent exacerbé dans les situations d’urgence », l’OMS considère qu’il est désormais indispensable de « s’attaquer aux récits narratifs dangereux sur la santé » (OMS ; 25 janvier 2024). Sur la base d’un « récent rapport du Forum Economique Mondial » expliquant que « la manipulation et la falsification des informations constituent le risque à court terme le plus urgent pour notre monde », l’OMS considère en effet que « les fausses informations peuvent entraîner la mort, la méfiance et la division dans notre société. » (OMS ; 25 janvier 2024).
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L'INFODÉMIE SELON L'U.N.E.S.C.O.:
"Rédigé et publié en 2020 par une journaliste très investie dans les instances internationales de sa profession et par une universitaire anglaise spécialisée dans l’étude du langage, ce document de l’UNESCO pose un regard particulièrement infantilisant sur l’infodémiologie, au point d’en accroître inconsidérément le néologisme intrinsèque en parlant de « désinfodémie » là où il ne devrait pourtant n’être question que d’infodémie. Bien qu’un tel abus de langage soit abusivement justifié du fait qu’il s’appliquerait spécifiquement à la situation posée à l’époque par la crise supposément sanitaire du covid19, ce petit document de synthèse regorge pour autant de démonstrations qui portent directement sur des sujets de nature proprement politique. Tout en s’inscrivant dans le sillage des l’Objectif de Développement Durable de l’ONU sur “l’accès public à l’information et aux libertés fondamentales” (ODD 16) et “la bonne santé et le bien-être” (ODD 3), ce petit ouvrage rend compte de la manière dont les grandes entreprises du monde numérique ont été mises à contribution pour assurer le contrôle de l’information durant cette époque. Cinq années plus tard, il apparait pourtant que bon nombre des allégations soutenues dans ce document ont été démenties par les autorités mêmes auxquelles celui-ci se réfère, mais qu’importe, puisque le décor est planté…"
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